Faire plus avec moins. Il s’agit de l'un des principaux défis dont les Villes nous ont fait part chaque année dans le Rapport sur les parcs urbains du Canada. Et cette année n'est pas différente. En effet, de nombreuses Villes ont déclaré que, bien que la pandémie n'ait pas engendré de réductions budgétaires, elle les a forcées à étirer leurs budgets pour couvrir les coûts supplémentaires liés aux mesures de santé publique.

Les Villes ont également indiqué que le public avait désormais plus d’attentes en matière d'équipements et de qualité envers leurs parcs; un aspect qui n'est pas surprenant compte tenu du temps que les gens ont passé dans les parcs au cours des deux dernières années.

Répondre à cette demande représentera un réel défi. La pandémie a eu des répercussions négatives sur la mise en service de nouveaux parcs et la modernisation de parcs existants : les délais des travaux ont été allongés et le coût des matériaux a augmenté, ce qui pourrait faire ralentir le rythme auquel les Villes peuvent répondre à la demande en hausse.

Répondre aux besoins du public n'est pas seulement une question d'argent : c'est aussi une question de processus. Comme nous l'indiquons dans le rapport de cette année, certaines Villes ont lancé des programmes pilotes en matière de budgétisation participative qui permettent à la population d'avoir davantage son mot à dire sur l’octroi des fonds, ainsi que de nouveaux programmes de subventions qui permettent aux résidentes et résidents de créer des espaces publics dynamiques.