Données pour l'ensemble du Canada
Sondage 2022
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Nous avons interrogé 30 Villes sur les tendances et les défis dont elles ont été témoins l’an dernier, notamment la manière dont la pandémie a affecté leur travail.

Les tendances, défis, et effets de la COVID-19

En examinant les principales tendances de cette année, nous constatons un intérêt constant pour les caractéristiques des parcs qui facilitent la vie quotidienne, comme promener son chien, cultiver des légumes, cuisiner ou manger, et faire de l'exercice physique sur des chemins polyvalents. En outre, les parcs attachent de plus en plus d'attention à la nécessité de favoriser l'inclusion, en intégrant des éléments facilitant l’accessibilité ainsi que des programmes Autochtones.

Nous constatons également un regain d'intérêt pour les infrastructures numériques, par exemple en offrant une connexion Wi-Fi gratuite dans les parcs ou bien des applications dédiées aux parcs, des initiatives qui semblaient être en perte de vitesse pendant la pandémie. En 2020, 44 % des Villes ont indiqué que l'intérêt pour les infrastructures numériques était en hausse. Ce pourcentage est tombé à 26 % en 2021, mais il est remonté à 48 % cette année.

Nous avons demandé aux Villes si l'intérêt pour les aspects suivants avait augmenté, était resté à peu près le même ou avait diminué depuis l'an dernier.

Avait augmenté
93
%
zones où les chiens peuvent courir en liberté
86
%
possibilités de cultiver, de cuisiner et de vendre des produits alimentaires dans les parcs (p. ex., jardins communautaires, vergers permettant la cueillette pour la consommation, marchés fermiers, fours publics)
86
%
pistes ou sentiers multi-usages (p. ex., pour la marche, le vélo)
83
%
mobilisation ou programmes Autochtones
79
%
designs universellement accessibles
71
%
les aires naturelles dans les parcs
59
%
consommation d'alcool et de substances dans les parcs
59
%
jeux d’aventure (p. ex., terrains de jeu nature, jeux avec des pièces détachées)
55
%
développement d’infrastructures vertes dans les parcs (p. ex., jardins de pluie, fossés végétalisés)
52
%
espaces non structurés pour flâner (plutôt que de participer à des activités organisées)
48
%
possibilités de bénévolat dans les domaines de l'éducation et de l'intendance (p. ex., plantation d'arbres, arrachage des espèces envahissantes, etc.)
45 % disent que cela n'a pas changé, 7 % disent que cela a diminué
48
%
équipements de conditionnement physique extérieurs
45 % disent que cela n'a pas changé, 7 % disent que cela a diminué
Était à peu près le même
79
%
développement d’espaces publics appartenant à des entités privées (c.-à-d. espaces accessibles au public grâce à une entente entre la municipalité et le propriétaire privé de l’espace)
77
%
partenariats avec des organisations à but non lucratif pour cogérer les opérations, les programmes ou la mobilisation citoyenne dans les parcs
75
%
investissements privés dans les parcs (p. ex., philanthropie, commandites et dons d’entreprises)
69
%
groupes d’amis des parcs (c.-à-d. les Amis du parc X)
52
%
espaces extérieurs pour les sports organisés
52
%
infrastructure numérique (p. ex., wifi, applications relatives aux parcs)

Cette année, de nombreuses Villes doivent relever le défi de maintenir l’entretien des parcs à un niveau élevé, et s’inquiètent du vieillissement de leurs infrastructures et de la manière de revitaliser les parcs pour répondre aux besoins en perpétuelle évolution. Les Villes s'efforcent de protéger et d'améliorer la biodiversité et les espaces naturels dans les parcs, tandis qu’ils sont menacés par les changements climatiques et les phénomènes météorologiques extrêmes.

Si l'acquisition et l'extension des parcs pour répondre à la croissance des villes constituent un défi grandissant pour les municipalités (58 % en 2021, 69 % en 2022), ce problème ne se pose pas de manière uniforme dans tout le pays. Cette année, 62 % des Villes ont indiqué qu'il s'agissait d'un défi majeur, 7 % ont déclaré qu'il s'agissait d'un défi mineur et 28 % ont déclaré qu'il ne s'agissait pas d'un défi important. D'une manière générale, les Villes plus urbanisées et densément peuplées s'efforcent de fournir davantage d'espaces verts à leur population en constante hausse. Quant aux Villes plus petites situées en banlieue ou en zones rurales, elles ont encore de la marge ou répondent déjà aux besoins en espaces verts de leur population.

97
%
infrastructure vieillissante et gestion des biens
93
%
revitalisation et reconception de parcs pour répondre aux besoins changeants
93
%
répondre aux répercussions des changements climatiques et des graves intempéries (inondations, incendies, sécheresses)
90
%
itinérance dans les parcs
90
%
protection et amélioration de la biodiversité et des environnements naturels
86
%
budget de fonctionnement insuffisant
79
%
participation de groupes difficiles à joindre
76
%
collecte de données sur l’utilisation des parcs
69
%
acquisition et élargissement de parcs pour répondre aux besoins liés à la croissance
55
%
répondre aux inégalités systémiques et à la discrimination dans les parcs

Alors que les municipalités se remettent progressivement de la pandémie, les répercussions de la COVID-19 sur la planification, les aménagements, les programmes, les opérations et les budgets des parcs demeurent. Cependant, nous constatons que les Villes passent peu à peu de la résolution des besoins immédiats en matière de protection du public, à une planification à plus long terme axée sur les nouvelles tendances et demandes résultant de la pandémie. Pour ce faire, elles souhaitent élargir les services d’entretien des parcs, pérenniser les programmes pilotes lancés pendant la pandémie et répondre à la surfréquentation des sentiers et des zones naturelles via des activités pédagogiques et la signalisation.

Budgets et planification des parcs
93
%
des Villes ont déclaré que la pandémie avait nui aux budgets d'immobilisations et à la planification de leurs parcs.
73
%
ont déclaré que la pandémie avait nui aux budgets de fonctionnement de leurs parcs.
Mobilisation et programmes
92
%
des Villes interrogées ont déclaré qu’elles avaient prolongé ou pérennisé les nouveaux programmes ou projets pilotes lancés suite à la pandémie.
92
%
ont déclaré que la pandémie avait changé la façon dont elles mobilisaient le public au sujet des projets de parcs (en s'adressant plus intentionnellement à des groupes en quête d'équité, et en utilisant davantage de méthodes en ligne, par ex.).
76
%
ont déclaré que la fréquentation des parcs avait augmenté en 2021, par rapport à 2020.
48
%
ont déclaré que, pendant la pandémie, leur municipalité avait proposé des services sociaux dans les parcs (banques/distributions alimentaires ou cliniques de vaccination temporaires, par ex.), qu’elle les ait fournis directement ou qu’elle ait demandé à une organisation partenaire à but non lucratif de le faire.
31
%
ont déclaré que leur municipalité avait intensifié la présence d'agents municipaux dans les parcs en 2021 afin de faire respecter les règles de distanciation physique.
Répercussions sur la nature
72
%
ont déclaré que leur municipalité avait dû répondre à une surfréquentation des zones naturelles ou des sentiers en raison de l'augmentation du nombre de visiteurs et de l'utilisation (en créant des campagnes pédagogiques, de nouveaux panneaux, etc.).
59
%
ont déclaré que leur municipalité avait élargi son offre de programmes d'intendance environnementale (plantation d'arbres, élimination des espèces envahissantes, promenades guidées, par ex.) ou envisageait d'en créer de nouveaux ou de les élargir en raison de l'intérêt accru suscité pendant la pandémie.
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Vous ne voyez pas votre ville dans la liste?
Trente villes ont participé au rapport de cette année et nous espérons que de nouvelles villes seront du nombre l’an prochain.
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