Dans notre sondage réalisé auprès de plus de 3 000 personnes habitant dans des villes canadiennes, près de la moitié des personnes ont déclaré que visiter des zones naturalisées pour faire de la randonnée ou observer les oiseaux, par exemple, était une nouvelle habitude qu'ils avaient prise pendant la pandémie.

Le temps passé dans la nature se traduit par un plus grand intérêt de s’investir dans les lieux qui nous ont beaucoup apporté pendant la pandémie. 57 % des Villes ont indiqué qu'elles créaient ou élargissaient des programmes d’intendance environnementale pour répondre à la demande accrue.

Tout cela est une bonne nouvelle pour la population, et pour notre planète. Comme nous l'indiquons dans notre rapport, améliorer nos liens avec la nature, basés sur une approche de réciprocité, présente de multiples avantages, que ce soit en suscitant un sentiment de générosité envers les autres ou en renforçant les gestes écologiques. Lorsque nous avons le sentiment d’être intégrés à la nature, et non séparés d’elle, nous nous sentons tout simplement mieux.

Cependant, nous savons aussi que tout le monde ne profite pas de la nature en ville de la même manière, que ce soit par manque de temps ou d'accès. Heureusement, des responsables locaux contribuent à lever ces obstacles et nous rappellent qu'il n'est pas nécessaire de chercher bien loin. Comme le souligne Zamani Ra, éducatrice environnementale et fondatrice de l’organisation CEED Canada : la nature fait partie de nous. Alors, si vous ne pouvez pas partir en randonnée, respirez profondément à la place.