Méthodologie
Processus
Le rapport de cette année porte sur 27 villes canadiennes (soit 4 de plus qu’en 2019), dont 20 étaient dans le rapport précédent et 7 sont nouvelles. Nous avons cherché à inclure des villes diversifiées sur le plan de la taille, de l’emplacement géographique et de la langue officielle, et nous avons priorisé les villes qui avaient participé au processus en 2019, celles qui nous ont contactés pour y participer cette année et celles qui nous permettaient de combler un manque.
Nous avons distribué aux employés des parcs des questionnaires en anglais et en français qui comprenaient des questions sur les statistiques, les politiques et les plans ainsi que les projets et les pratiques. Les questionnaires comportaient une section confidentielle sur les défis à relever, pour nous permettre de faire part des tendances à l’échelle du pays.
Pour assurer la qualité des données, nous avons vérifié certaines réponses de manière indépendante ou avons posé des questions de suivi. Toutes les villes ont eu la possibilité d’examiner les données de leur profil avant leur publication.
Nous avons en outre effectué une recherche secondaire dans les médias et les sources universitaires. Pour assurer une riche analyse et saisir les diverses perspectives, nous avons mené entrevues auprès d’employés municipaux, de chercheurs universitaires, de professionnels des parcs, d’employés d’organismes sans but lucratif et de membres de la communauté.
Défis et apprentissages
C’est notamment la grande diversité des parcs urbains du Canada qui les rend si attrayants. Le climat, la topographie et la gouvernance ne sont que quelques-uns des facteurs qui rendent chaque ville unique, ce qui ne fait rien pour faciliter la comparaison. Différentes villes ont participé en 2019 et en 2020, ce qui a également rendu difficile la comparaison des données entre les années. Nous avons donc mis l’accent sur les tendances générales.
Les villes affichent également de grandes différences au chapitre des paramètres qu’elles mesurent, des méthodes qu’elles utilisent pour ce faire et des processus internes de coordination des données qu’elles appliquent. Pour quelques-unes d’entre elles, certaines statistiques n’étaient pas disponibles ou ont été présentées sous forme d’estimations (p. ex. nombre de bénévoles).
Les données ont été principalement recueillies en février 2020, avant les perturbations provoquées par la COVID-19. Les budgets de fonctionnement et d’immobilisations peuvent différer de ceux présentés dans le rapport, à mesure que les villes prennent le pouls des nouvelles pressions. Comme la situation évoluait toujours très rapidement au moment de la publication du rapport, les répercussions de la COVID-19 seront analysées en détail dans le Rapport sur les parcs urbains du Canada de 2021.
Nous avons tout tenté pour assurer l’uniformité et la mise en contexte. Par exemple, nous avons appliqué des méthodes qui normalisent la taille des villes (p. ex. hectares de parcs par tranche de 1 000 habitants). Lorsque d’importants facteurs avaient une incidence sur les données, nous les avons mentionnés directement dans le profil de la ville en question à des fins de transparence.
Trouver des définitions communes a été un autre défi. Nous avons précisé certaines de nos définitions cette année en tenant compte de la rétroaction des villes, et nous continuerons de les améliorer au fil du temps.
Si vous avez une suggestion ou un commentaire, n’hésitez pas à nous les communiquer.
Définitions
Cela comprend les parcs naturels et entretenus qui sont la propriété de la municipalité ou qui sont loués par cette dernière ou visés par une entente de gestion.
Une aire naturelle est un espace vert qui bénéficie d’un niveau relativement faible d’entretien et qui soutient une végétation naturelle ou naturalisée. Les aires naturelles peuvent comprendre des sentiers ou des allées piétonnières ainsi que des aires de stationnement et des toilettes.
Des régions désignées pour être protégées en vertu de politiques spéciales visant à préserver des attributs environnementaux importants, comme de la flore ou de la faune rare. Sont inclus les hectares de ZEV ou de zones protégées au sein du système de parcs publics.
Population totale de la municipalité selon les sources de 2019, à moins d’indication contraire.
Les coûts d’exploitation directs (excluant les recettes) pour l’exercice budgétaire en cours aux fins de l’entretien des parcs et des aires naturelles. Ces coûts comprennent notamment ceux pour :
- la plantation et l’entretien d’arbres dans les parcs et les aires naturelles,
- le nettoyage de graffitis et les réparations liées au vandalisme,
- la gestion et l’administration, et les salaires du personnel opérationnel,
- les coûts pour l’embauche de consultants et d’entrepreneurs,
- la plantation horticole dans les parcs,
- l’entretien de cimetières fermés si ces activités sont comprises dans le budget de fonctionnement des parcs,
- le ramassage des ordures dans les parcs et l’élimination des déchets,
- l’inspection et l’entretien des aires de jeux d’eau, des terrains de jeux et de l’équipement de conditionnement physique extérieur,
- l’entretien et le remplacement du mobilier des parcs,
- l’entretien ou le nettoyage des toilettes publiques lorsque ces activités sont comprises dans le budget des parcs,
- l’entretien des terrains de sports,
- le déneigement et le contrôle de la glace dans les parcs et les aires naturelles,
- tous les autres coûts d’entretien des parcs et des espaces verts, à l’exception des coûts liés à l’entretien de cimetières « actifs ».
Les dépenses en immobilisations pour tous les éléments à inscrire à l’actif en lien avec les travaux d’amélioration des terrains, si la fin prévue de ces travaux est durant l’exercice financier en cours. Cela comprend aussi bien les travaux neufs que les travaux de réfection ainsi que les éléments à inscrire à l’actif qui ont été reportés des années antérieures et les salaires de tous les employés participant à la conception, à la planification et à l’exécution des projets d’immobilisation.
Des jardins destinés à la culture vivrière que le public peut utiliser. L’adhésion à ces jardins peut être nécessaire ou non. Cette catégorie comprend également les vergers communautaires.
Sont inclus aussi bien les parcs à chien que les sections de parcs où les chiens peuvent être sans laisse.
Sont uniquement inclus les bénévoles qui travaillent directement avec la municipalité (et non pour des organisations externes). Par programmation, on entend les activités et les événements accessibles au public (p. ex., cours de yoga, promenades nature, corvées de nettoyage dans les parcs, marchés fermiers, festivals et célébrations). Cela ne comprend pas les activités commerciales de grande envergure, comme les fêtes privées.
Un programme municipal officiel par l’entremise duquel les résidents peuvent s’impliquer dans les parcs. Un programme Adoptez un parc en serait un exemple. Ces groupes peuvent se charger de l’intendance environnementale (p. ex., corvées de nettoyage), de la programmation sociale ou récréative (p. ex., festivals, yoga dans le parc). Ne sont pas incluses les occasions ponctuelles de faire du bénévolat (p. ex., bénévolat à un événement spécifique).
Une subvention en espèces offerte par la municipalité que les résidents et les groupes communautaires peuvent demander et qui peut être utilisée pour améliorer les parcs ou y offrir des programmes.
Partenariat continu entre la Ville et une organisation sans but lucratif qui comporte une entente liée aux programmes ou à l’entretien d’un parc donné.
Un plan global sur les besoins actuels et futurs d'une municipalité en parcs et espaces verts. Comprend habituellement une analyse de l'offre par rapport à la population et un examen des besoins sur le plan de l'acquisition et de la cession de parcs.
La conception de parcs ou d'installations de parcs pouvant être utilisés par tout le monde, peu importe l'âge et l'invalidité, sans adaptations ni modifications spécialisées.
Aussi appelée développement à faible impact écologique. L'ingénierie de systèmes naturels qui recueillent, retiennent et traitent l'eau de pluie là où elle tombe (p. ex, bassins de bio-rétention, jardins de pluie et fossés végétalisés).