Ce graphique illustre la quantité de parcs pour 1000 personnes. Bien qu'il n'existe pas de recommandation précise sur la « bonne » quantité de parcs par personne, car celle-ci dépend du contexte local, examiner des villes de taille similaire peut permettre de dégager des tendances communes. Par exemple, de nombreuses métropoles canadiennes, comme Toronto, Montréal et Vancouver, affichent des niveaux inférieurs de parcs par personne, car elles sont soumises à une plus forte densité et à un rythme de croissance plus élevé. À cet égard, chacune d’entre elles enregistre une moyenne inférieure à celle des villes de plus de 500 000 résidents, qui est de 4,4 hectares pour 1000 personnes. Pour répondre aux besoins futurs en matière de parcs, il faudra donc veiller à ce que ces chiffres ne diminuent pas à mesure que la population augmente.
Comme pour le taux d’hectares de parcs par personne, il n'existe pas de recommandation précise sur le « bon » budget de fonctionnement. Faire un suivi des montants dépensés par personne au fil du temps permet de savoir si les budgets suivent le rythme de la croissance démographique, qui exerce une pression supplémentaire sur le système de parcs. Avec 57 $ par personne, les dépenses moyennes du budget de fonctionnement sont restées stables au cours des trois dernières années, malgré la pression accrue qu’ont connue les parcs l'an dernier en raison des mesures contre la COVID-19. Au cours des trois années du rapport, les municipalités avaient déjà indiqué qu’elles rencontraient des difficultés concernant leurs budgets de fonctionnement.