Intrinsèquement, les parcs constituent des espaces publics. Ils peuvent aussi être un pôle dans lequel nous établissons des liens solides avec la nature qui nous entoure ainsi qu'avec nos concitoyens.
Certains peuvent avoir ainsi envie de s’investir dans leur parc de prédilection, que ce soit en offrant un soutien financier, du temps ou leur expertise. Quelle que soit la méthode, il leur faudra parfois apprendre à travailler avec les autres et à partager les responsabilités, un processus qui n’est pas sans difficulté.
Dans ce rapport, nous explorerons les activités philanthropiques en faveur des parcs : dons individuels, bourses offertes par des fondations et initiatives citoyennes. Nous verrons aussi comment les municipalités peuvent veiller à ce que ces investissements soient réalisés de façons responsables et équitables.
Nous étudierons aussi comment des groupes citoyens et des organisations sans but lucratif s'efforcent d'améliorer l'environnement naturel de leurs parcs en faisant équipe avec le personnel municipal et d'autres organisations, en lançant leurs propres initiatives scientifiques citoyennes et en renforçant notre responsabilité envers la terre.
Les possibilités de bénévolat ont été réduites à cause de la pandémie. Conséquence de la baisse des possibilités de bénévolat dans les parcs pendant la pandémie, le nombre moyen de bénévoles pour 1000 est passé de 11,6 à 2,7 par rapport au nombre indiqué dans notre rapport de l'an dernier.
Un regain d'intérêt des bénévoles à l’horizon. 58 % des personnes interrogées dans le cadre de notre sondage pancanadien ont déclaré que la pandémie les avait incitées à s'investir davantage dans des projets de gestion environnementale, suggérant un regain d’intérêt pour les programmes de bénévolat menés par les municipalités, les organismes sans but lucratif et les résidents après la pandémie.
L'investissement privé est stable. 60 % des municipalités ont indiqué que l'intérêt pour les investissements privés dans les parcs, tels que la philanthropie et les parrainages, restait le même. Les 40 % de villes restantes sont partagées entre augmentation et diminution.
- Établir des partenariats en tenant compte des forces particulières, en reconnaissant ce que chaque partie prenante peut apporter, comme son expertise, des financements ou des programmes spécifiques. Dresser la liste de ces forces en définissant clairement les rôles et les responsabilités.
- Créer des cadres de travail transparents pour évaluer les financements privés destinés aux parcs en examinant les propositions en fonction de facteurs spécifiques, comme les priorités de la population et celles de la Ville, l'entretien permanent requis et les besoins au niveau municipal.
- Accroître l'accessibilité des bourses destinées aux parcs, qu'elles soient accordées par la Ville ou par une fondation ou un organisme sans but lucratif, en déterminant les quartiers qui ont reçu des fonds dans le passé, ainsi que les obstacles potentiels à l'accès, comme les conditions d'admissibilité et la barrière de la langue.